LDH ./CMT
Vidéo en image de synthèse | 4'23'' | 2024
En traversant les architectures circulaires d’un accélérateur de particules, le spectateur plonge dans un dialogue entre deux figures de fiction : Motoko, le cyborg de Ghost in the Shell (Mamoru Oshii), et Antonius, le chevalier du Septième Sceau (Ingmar Bergman). Simulacres de la conscience humaine, pris au piège dans une éternelle et vaine recherche de transcendance, leurs points de vue, comme deux particules, entrent en collision encore et encore.
Le premier personnage est Motoko, un cyborg tiré de la série de films “Ghost in the Shell” réalisé par Mamoru Oshii en 1997. L’ambiguïté de sa nature, prise entre humain et machine, fait naître en elle un malaise existentiel. Profondément matérialiste, elle nourrit un espoir d’affranchissement par l’augmentation technologique afin d’atteindre l’omniscience d’un être purement artificiel.
Le second est Antonius le chevalier du film Le Septième Sceau d’Ingmar Bergman, sorti en 1957. De retour des croisades, au temps de la peste noire, la violence et l’injustice auxquelles il est continuellement confronté font vaciller sa foi. Il tente de trouver du sens dans l’expérience matérielle du réel, pourtant, sa nature essentialiste l’empêche de se séparer de la métaphysique.
Pour parvenir à la création d’un objet entièrement synthétique, le dialogue a été créé par une intelligence artificielle, nourrie des scripts des films, d’analyses psychologiques et philosophiques des personnages.
Les voix elles-mêmes sont celles des acteurs générées par IA à partir des bandes originales.
Un rapport paradoxal se crée entre l’univers scientifique et l’esthétique psychédélique colorée et fractale d’un néo-mysticisme. Rapport d’où provient le nom de la vidéo, fusion des acronyme LHC (Large Hadron Collider) et DMT, molécule psychédélique hypothétiquement corrélée aux expériences de mort imminente.
Cette ambivalence se poursuit à travers l’aspect transcendantal des thématiques universelles et la vanité d’un monde généré artificiellement, simulacre de la conscience humaine.
En traversant les architectures circulaires d’un accélérateur de particules, le spectateur plonge dans un dialogue entre deux figures de fiction : Motoko, le cyborg de Ghost in the Shell (Mamoru Oshii), et Antonius, le chevalier du Septième Sceau (Ingmar Bergman). Simulacres de la conscience humaine, pris au piège dans une éternelle et vaine recherche de transcendance, leurs points de vue, comme deux particules, entrent en collision encore et encore.
Le premier personnage est Motoko, un cyborg tiré de la série de films “Ghost in the Shell” réalisé par Mamoru Oshii en 1997. L’ambiguïté de sa nature, prise entre humain et machine, fait naître en elle un malaise existentiel. Profondément matérialiste, elle nourrit un espoir d’affranchissement par l’augmentation technologique afin d’atteindre l’omniscience d’un être purement artificiel.
Le second est Antonius le chevalier du film Le Septième Sceau d’Ingmar Bergman, sorti en 1957. De retour des croisades, au temps de la peste noire, la violence et l’injustice auxquelles il est continuellement confronté font vaciller sa foi. Il tente de trouver du sens dans l’expérience matérielle du réel, pourtant, sa nature essentialiste l’empêche de se séparer de la métaphysique.
Pour parvenir à la création d’un objet entièrement synthétique, le dialogue a été créé par une intelligence artificielle, nourrie des scripts des films, d’analyses psychologiques et philosophiques des personnages.
Les voix elles-mêmes sont celles des acteurs générées par IA à partir des bandes originales.
Un rapport paradoxal se crée entre l’univers scientifique et l’esthétique psychédélique colorée et fractale d’un néo-mysticisme. Rapport d’où provient le nom de la vidéo, fusion des acronyme LHC (Large Hadron Collider) et DMT, molécule psychédélique hypothétiquement corrélée aux expériences de mort imminente.
Cette ambivalence se poursuit à travers l’aspect transcendantal des thématiques universelles et la vanité d’un monde généré artificiellement, simulacre de la conscience humaine.